Mobilisation pour l’école maternelle !

Ce mardi matin, près de 80 parents d’élèves se sont rassemblés à l’appel de l’association des parents d’élèves de l’école Au fil de l’eau pour défendre le maintien d’une classe menacée de fermeture.

Le maire de Biesheim Gérard Hug, accompagné de l’adjoint à l’éducation Lionel Kretz, a pris la parole pour rappeler l’importance de préserver une école de qualité, au-delà des simples considérations comptables. Une lettre sera adressée à l’Éducation nationale dès aujourd’hui pour défendre cette position.

Un argument fort : l’avenir du territoire
« Biesheim est une commune dynamique qui se projette dans l’avenir. Un nouveau lotissement est en cours de développement et devrait attirer de nouvelles familles avec de jeunes enfants », rappelle Gérard Hug. « Fermer une classe aujourd’hui, c’est aller à contre-courant des besoins futurs. La politique éducative doit être pensée à l’échelle du territoire, en tenant compte des évolutions démographiques à venir, et non dictée uniquement par des chiffres figés à l’instant T. »

Un combat collectif
De nombreux élus parmi lesquels Joseph Kammerer, conseiller d’Alsace et des élus des communes voisines ont rejoint l’équipe municipale de Biesheim et les parents d’élèves, tous unis face à une décision qui manque de cohérence. « Dans certains villages ce sont des écoles entières qui sont menacés de fermeture. Il faut qu’on ait une vision collective territoriale, et je vais mettre ma casquette de président de Com-Com Alsace Rhin Brisach : halte à la fermeture des services publics ! Oui au maintien d’un service public de qualité, garant de la vitalité de nos villages ! », a souligné le maire.

Pas une question de quantité, mais de qualité
« Réduire le nombre de classes signifie augmenter le nombre d’élèves par salle et donc diminuer la qualité de l’enseignement. Les enseignants, déjà confrontés à des classes hétérogènes, auront moins de temps à consacrer à chaque enfant, notamment à ceux qui ont besoin d’un suivi plus individualisé. L’éducation ne peut pas être un simple jeu d’équilibre budgétaire, où l’on ajuste les effectifs d’année en année sans vision à long terme. L’école maternelle est le socle de l’apprentissage, c’est à cet âge que tout commence ! Nous refusons une approche purement comptable qui mettrait en péril la réussite scolaire de nos enfants », insiste le maire.

Stop à l’instabilité : une école ballotée depuis trop longtemps
L’école maternelle de Biesheim a déjà été soumise à plusieurs ouvertures et fermetures de classe ces dernières années, rendant la situation incompréhensible et difficile à gérer pour les enseignants, les élèves et les familles. « Il est temps d’en finir avec cette cacophonie », a insisté le maire. Derrière ces décisions administratives, ce sont des emplois qui sont menacés, qu’il s’agisse des enseignants ou des ATSEM, agents municipaux indispensables au bon fonctionnement des classes.

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